Introduction
Vous avez décidé de créer votre entreprise et vous vous demandez quelle forme juridique choisir ? Parmi les nombreuses options, la SAS (Société par Actions Simplifiée) est aujourd’hui l’un des statuts préférés des entrepreneurs. Et pour cause : sa flexibilité, son adaptabilité aux projets ambitieux, et sa responsabilité limitée en font une structure idéale, aussi bien pour les startups que pour les entreprises en croissance.
Mais est-ce réellement le meilleur choix pour vous ? Dans cet article, nous vous expliquons pourquoi choisir la SAS, ses avantages, ses inconvénients, les étapes de création et l’importance d’un accompagnement fiable afin d’éviter des erreurs coûteuses.
1. Créer une entreprise : comprendre la SAS, ses statuts et son cadre juridique
1.1 Qu’est-ce qu’une SAS ?
La SAS (Société par Actions Simplifiée) est une société commerciale qui offre une grande liberté d’organisation aux entrepreneurs. Elle peut être créée par un seul associé (SASU) ou plusieurs, et son principal atout réside dans sa flexibilité juridique et sa capacité à évoluer avec le projet.
C’est une société constituée d’un ou plusieurs associés, qui décident ensemble des règles de gestion et d’organisation dans les statuts. Elle peut aussi bien être utilisée pour un projet individuel (on parle alors de SASU – Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) que pour une entreprise avec plusieurs fondateurs ou investisseurs.
Les caractéristiques clés d’une SAS :
- Responsabilité limitée : chaque associé n’est responsable qu’à hauteur de ses apports. Cela protège votre patrimoine personnel en cas de difficultés,
- Aucune exigence de capital minimum : vous pouvez créer une SAS avec 1 €, même s’il est conseillé d’apporter un capital crédible pour rassurer vos partenaires,
- Liberté statutaire : vous définissez vous-même les règles dans les statuts (répartition des pouvoirs, droits de vote, modalités de cession de parts, etc.),
- Ouverture au capital : idéale pour faire entrer des investisseurs ou lever des fonds,
- Président assimilé salarié : le dirigeant relève du régime général de la Sécurité sociale, ce qui offre une bonne protection (contrairement au régime TNS d’une SARL).
📌 Bon à savoir : La SAS est souvent choisie pour des projets ambitieux, car elle permet d’anticiper la croissance, d’attirer des partenaires financiers, et de structurer des rôles clairs entre les associés.
1.2 SAS ou SARL ? Les principales différences
Si la SAS et la SARL sont les deux formes juridiques les plus populaires, elles présentent des différences majeures :
Critères SAS SARL
Liberté statutaire Très souple Encadrée par la loi
Nombre d’associés 1 ou + (SASU possible) 2 à 100
Régime social du dirigeant Assimilé salarié (régime général) TNS (moins protecteur)
Cession de parts Plus souple Plus encadrée
📌 Bon à savoir : Si vous souhaitez bénéficier d’une protection sociale plus avantageuse, la SAS est souvent préférable, car son président est affilié au régime général de la Sécurité sociale.
2. Pourquoi choisir la SAS : ses avantages juridiques et fiscaux
2.1 Une grande flexibilité dans l’organisation
Contrairement à la SARL, la SAS permet aux associés de fixer librement les règles de gouvernance dans les statuts. Vous pouvez organiser la prise de décision comme vous le souhaitez, sans contraintes strictes imposées par la loi :
- Possibilité d’avoir plusieurs dirigeants (directeurs généraux),
- Structuration des droits de vote et des pouvoirs des associés,
- Facilitation des entrées et sorties d’investisseurs.
2.2 Une fiscalité avantageuse
L’un des atouts majeurs de la SAS, c’est sa souplesse fiscale, qui permet d’adapter le régime d’imposition en fonction de la stratégie et du stade de développement de l’entreprise.
Par défaut, la SAS est soumise à l’Impôt sur les Sociétés (IS). Cela signifie que les bénéfices réalisés par l’entreprise sont imposés au niveau de la société, et non directement entre les mains des associés.
Quels avantages avec l’IS ?
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Vous bénéficiez d’un taux réduit à 15 % sur les premiers 42 500 € de bénéfices (sous conditions), puis d’un taux standard (25 % en 2025).
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Cela permet de réinvestir les bénéfices dans l’entreprise tout en optimisant la charge fiscale.
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Vous contrôlez la rémunération du dirigeant et la distribution de dividendes selon vos objectifs.
Mais ce n’est pas tout ! La SAS peut aussi opter pour l’Impôt sur le Revenu (IR), sous certaines conditions et pour une durée maximale de 5 exercices. Ce régime est souvent intéressant pour les petites structures ou les projets familiaux.
📌 Bon à savoir : Faites attention dans le choix de cette option qui doit être réfléchie avec soin, car elle dépend de votre situation personnelle et de vos perspectives de croissance. Les conseils d’un expert-comptable est vivement conseillé.
2.3 Une image professionnelle renforcée
Créer une SAS inspire souvent plus de confiance aux clients, partenaires et investisseurs qu’une micro-entreprise ou une auto-entreprise. Elle offre une image plus professionnelle et rassurante pour développer des collaborations.
Dans un univers concurrentiel, la SAS vous permet de vous distinguer dès le début par une présentation plus professionnelle, que ce soit sur vos supports de communication, dans vos échanges commerciaux ou lors de négociations.
📌 Bon à savoir : Pour maximiser votre crédibilité et renforcer votre image professionnelle, pensez à mettre en place des CGV (obligatoires), contrats de prestation de services solides dès le début, et si vous créez un site internet assurez-vous qu’il soit en conformité juridique avec mentions légales, politique RGPD, etc… (obligatoire).
3. Les inconvénients de la SAS : ce qu’il faut savoir
Malgré ses nombreux atouts, la SAS n’est pas exempte de contraintes. Avant de vous lancer, il est essentiel d’en connaître les quelques inconvénients, pour vous organiser sereinement et éviter les mauvaises surprises..
3.1 Un formalisme plus complexe qu’une micro-entreprise
Créer une SAS implique de nombreuses démarches administratives plus lourdes :
- Rédaction des statuts : ce document fondateur fixe toutes les règles internes de la société. Une rédaction incomplète ou imprécise peut poser problème par la suite,
- Publication d’une annonce légale : obligatoire pour officialiser la création. Cela génère un coût supplémentaire,
- Dépôt du capital social : même si aucun minimum n’est requis, il faut déposer une somme sur un compte professionnel,
- Immatriculation via le Guichet Unique : toute demande d’immatriculation passe désormais par cette plateforme, ce qui peut être source d’erreurs ou de délais si le dossier est mal rempli ou incomplet.
3.2 Un coût de création plus élevé
Contrairement à une micro-entreprise qui se crée en quelques clics gratuitement, la SAS implique plusieurs frais :
- Publication d’une annonce légale : 197 €HT en 2025 (hors frais de justificatif),
- Rédaction des statuts : si vous passez par un professionnel,
- Honoraires d’expert-comptable : obligatoire pour cette structure.
📌 Bon à savoir : Avec Legal Jump, bénéficiez d’un accompagnement à moindre coût pour créer votre SAS sans stress ! Une mise en relation avec un expert-comptable sélectionné avec soins peut être envisagée.
4. Les étapes pour créer une SAS en toute sécurité
4.1 Rédiger les statuts
Les statuts sont la base de votre entreprise, sa fondation juridique. Ils définissent les règles de fonctionnement de la société : répartition des pouvoirs, droits et devoirs des associés, modalités de prise de décision, conditions d’entrée et de sortie du capital, etc. Une erreur dans la rédaction peut avoir des conséquences lourdes à court ou moyen terme.
Pourquoi les statuts sont-ils si importants ?
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Ils encadrent les relations entre associés et préviennent les conflits futurs.
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Ils déterminent le rôle du président, des éventuels directeurs généraux, et la manière dont les décisions sont prises.
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Ils précisent comment intégrer de nouveaux associés ou comment céder ses actions.
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Ils fixent les règles de distribution des dividendes et les clauses spécifiques (agrément, préemption, etc.).
Dans une SAS, vous bénéficiez d’une liberté statutaire presque totale, mais cela implique aussi une vigilance accrue. Des statuts trop vagues ou mal structurés peuvent entraîner un blocage juridique, un risque fiscal ou encore un refus d’immatriculation.
Dois-je rédiger les statuts seul ?
Il est tentant de vouloir économiser de l’argent en rédigeant soi-même ses statuts, mais attention : chaque activité, chaque projet et chaque configuration d’associés est unique. Il est donc fortement recommandé de se faire accompagner.
📌 Bon à savoir : Nous proposons des modèles de statuts SAS personnalisables et conformes à la législation.
4.2 Déposer le capital social
Le dépôt du capital social est une étape obligatoire pour immatriculer une SAS. Il correspond au montant des apports en numéraire réalisés par les associés (argent déposé sur un compte bancaire professionnel). Ce dépôt conditionne l’obtention de l’attestation de dépôt des fonds, document indispensable pour finaliser l’immatriculation.
Comment ça se passe concrètement ?
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Vous ouvrez un compte bancaire professionnel, en ligne ou en agence, au nom de la société en formation,
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Vous y versez les apports en numéraire (espèces ou virements),
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La banque vous remet une attestation de dépôt des fonds, à joindre au dossier de création.
📌 Bon à savoir : Le capital minimum est librement fixé dans les statuts (1 € suffit), mais un montant trop faible peut nuire à la crédibilité de l’entreprise, notamment auprès des partenaires ou banques.
Capital libéré ou non libéré ?
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Il est possible de ne libérer que 50 % du capital à la création, le reste devant être versé dans les 5 ans.
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Toutefois, il est conseillé de libérer la totalité du capital dès le départ pour gagner en simplicité et en sérieux.
4.3 Publier une annonce légale de constitution
Obligatoire pour officialiser la création de votre société. Nous nous chargeons de la publication pour vous.
4.4 Immatriculer la société auprès du Guichet Unique
Aujourd’hui, toutes les démarches se font en ligne sur le site de l’INPI. Une erreur dans le dossier peut entraîner un rejet et retarder la création de votre entreprise.
- Ne pas oublier les autres documents juridiques obligatoires
Pour sécuriser juridiquement votre activité (un aspect trop souvent négligé), et ce quelque soit la forme ou la taille de votre entreprise, il est obligatoire de mettre en place :
- Des Conditions Générales de Vente (CGV) adaptées à votre activité,
- Un ou plusieurs contrats de prestation de services, selon votre activité (vivement recommandé pour éviter litiges ou amendes),
- Si vous créez un site internet : mentions légales, politique de confidentialité, mentions RGPD, bandeau cookies,
- En interne : un registre RGPD pour être en conformité avec les obligations liées à la gestion des données personnelles.
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5. Pourquoi se faire accompagner dans la création d’une SAS ?
5.1 Pour éviter les erreurs couteuses
Une mauvaise rédaction des statuts ou un mauvais choix fiscal peut vous coûter cher. En étant accompagné dès le départ, vous sécurisez votre projet.
5.2 Pour gagner du temps et de l’énergie
Créer une SAS demande du temps et de la rigueur. Focalisez-vous sur votre cœur de métier, le développement de votre projet, on s’occupe du reste.
📌 Bon à savoir : Pour que vous soyez en règle dès le début, profitez des services Legal Jump : Packs création SAS : statuts + annonce légale + immatriculation, Packs de modèles juridiques : CGV, contrats, kit RGPD…ou modèles à l’unité selon votre situation, et le petit plus : paiement en 4 fois disponible pour ne pas plomber votre trésorerie dès le départ et faciliter votre lancement !
Conclusion : La SAS, un choix stratégique
Choisir la SAS, c’est opter pour un cadre juridique souple évolutif, attractif pour les investisseurs et adapté aux projets de croissance. Mais sa création nécessite une certaine rigueur pour éviter les erreurs coûteuses.
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