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Les fausses croyances juridiques des entrepreneurs qui débutent

Quand on lance son entreprise, chaque euro compte. Entre le stock à acheter, le site internet à financer, le capital social à immobiliser, la trésorerie de départ à sécuriser, le prêt bancaire à rembourser(éventuellement), sans oublier la location d’un local ou encore le marketing pour trouver ses premiers clients… la liste des dépenses semble interminable. Alors, bien souvent, une ligne passe à la trappe : le juridique.

Beaucoup d’entrepreneurs débutants se disent qu’ils verront ça plus tard, que ce n’est « pas prioritaire », ou qu’ils pourront bricoler seuls avec quelques modèles trouvés gratuitement en ligne. Après tout, pourquoi investir dans des statuts, des CGV ou un contrat de prestation quand on a déjà tant de charges à payer et que des modèles gratuits nous sont proposés ?

Le problème, c’est que ce raisonnement, aussi compréhensible soit-il, repose sur des croyances trompeuses qui peuvent coûter cher par la suite. Ignorer ses obligations légales, ou les traiter avec légèreté, ça tient tant qu’il n’y a pas de tempête… mais le jour où ça craque, les conséquences peuvent être lourdes.

Dans cet article, nous allons passer en revue 5 croyances juridiques très répandues chez les entrepreneurs qui débutent. Nous allons vous montrer pourquoi elles freinent votre réussite et surtout comment vous protéger de manière simple, rapide et abordable. Parce qu’investir un minimum dans le juridique, ce n’est pas une charge : c’est une garantie de sérénité et de croissance.

Croyance n°1 – « Je peux créer ma société seul avec des statuts gratuits trouvés en ligne »

Le mythe du « 100% gratuit »

Lorsqu’on lance son entreprise, la tentation est grande de réduire les coûts au maximum. Beaucoup d’entrepreneurs débutants tapent « statuts SASU gratuits » ou « modèle SARL en ligne » et pensent qu’un simple copier-coller suffira à immatriculer leur société. C’est vrai : administrativement, déposer un dossier avec un modèle trouvé sur internet peut fonctionner. Mais juridiquement, c’est une toute autre histoire.

Chaque forme sociale (SAS, SASU, SARL, EURL…) a ses propres spécificités, ses contraintes et ses marges de liberté. Utiliser un modèle générique ou mal rédigé, c’est comme mettre la même clé dans toutes les serrures : au mieux, ça coince ; au pire, ça casse.

Les risques concrets d’utiliser des statuts « bricolés »

  • Blocages bancaires : certaines banques refusent l’ouverture de compte si les statuts comportent des incohérences, par exemple sur l’objet social ou le capital. Sans compte bancaire, impossible de débloquer le capital social ni d’immatriculer la société. Parce que vous ne recevrez jamais l’attestation de dépôt de fonds.

  • Mauvaises clauses de gouvernance : dans une SAS, les statuts déterminent la répartition des pouvoirs. Un oubli ou une clause mal tournée peut créer des tensions entre associés, voire des blocages décisionnels.

  • Erreurs sur le capital social : un modèle non adapté peut mal encadrer les apports en nature, la libération partielle du capital ou la variabilité. Résultat : contestations, refus de greffe, voire remise en cause de la validité des statuts.

  • Litiges entre associés : sans clauses précises sur la cession de parts, le départ d’un associé ou la répartition des bénéfices, vous vous exposez à des conflits longs et coûteux.

  • Nullité des statuts : dans les cas les plus graves (clauses contraires à la loi, mentions obligatoires manquantes), les statuts peuvent être déclarés nuls. Cela revient à devoir tout recommencer, avec des frais supplémentaires.

Exemple concret

Deux amis créent une SAS avec des statuts gratuits téléchargés en ligne. Tout se passe bien au début, jusqu’au moment où l’un veut quitter l’aventure. Problème : aucune clause n’encadre la sortie d’associé. Résultat : un conflit, des frais d’avocat et des mois de blocage administratif. Là où quelques lignes bien rédigées dans les statuts auraient suffi, l’entreprise se retrouve paralysée.

La réalité des risques

Créer une société avec des statuts non conformes, c’est comme construire une maison sans plan d’architecte. Tout semble avancer rapidement, mais au premier imprévu, les murs s’écroulent. Ce qui devait être une économie se transforme en perte de temps, d’argent et parfois même en abandon de projet.

📌 Bon à savoir : Chez Legal Jump, nous savons que les entrepreneurs veulent avancer vite, sans exploser leur budget… mais sans prendre de risques juridiques inutiles. C’est pourquoi nous avons créé des packs de création d’entreprise pas chers et conformes, pensés pour vous simplifier la vie et sécuriser vos démarches dès le départ.

Concrètement, dans nos packs tout est prévu :

  • Un modèle de statuts conforme et adapté à votre forme sociale (SAS, SASU, SARL ou EURL), pour éviter les oublis ou erreurs qui coûtent cher.

  • La rédaction et publication de votre annonce légale, obligatoire pour toute création de société.

  • La réalisation des formalités auprès du greffe (dépôt de dossier, immatriculation), afin que vous n’ayez pas à jongler avec les démarches administratives.

En choisissant Legal Jump, vous ne recevez pas juste un document standardisé : vous accédez à une solution clé en main, pensée pour les entrepreneurs qui veulent démarrer rapidement, à moindre coût et en toute sécurité. Pas de mauvaises surprises, pas de paperasse à rallonge, pas de risque juridique inutile.

Croyance n°2 – « Les CGV, ce n’est pas obligatoire pour mon activité »

C’est une idée reçue tenace… et pourtant fausse pour la grande majorité des activités. Que vous soyez coach, formateur, photographe, webdesigner, e-commerçant ou prestataire de services, vous devez mettre en place des Conditions Générales de Vente (CGV) conformes dès que vous facturez un produit ou un service.

Et là, attention : « conformes » ne veut pas dire recopier un modèle trouvé sur Google ou reprendre les CGV d’un concurrent en changeant le logo. La législation évolue régulièrement (droit de la consommation, RGPD, obligations spécifiques selon les métiers…), et des CGV mal adaptées peuvent vous coûter très cher.

Les risques concrets d’absence ou de non-conformité des CGV

  • Une sanction financière immédiate : la loi est claire. Le Code de commerce prévoit une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 € pour une personne physique et 75 000 € pour une société qui ne met pas à disposition ses CGV, où des clauses manquent, qui ne sont plus adaptées à la législation en vigueur… Un risque souvent ignoré… jusqu’au contrôle de la DGCCRF.

  • Un affaiblissement de votre position en cas de litige : imaginez un client qui refuse de payer, conteste une prestation ou réclame un remboursement. Sans CGV précises, vous n’avez aucun cadre contractuel pour trancher : c’est la parole de l’un contre celle de l’autre. Devinez qui a toutes les chances de perdre ?

  • Des délais de paiement interminables : les CGV sont l’outil qui vous permet d’imposer vos conditions (par exemple, paiement à 30 jours maximum). Sans elles, ce sont vos clients qui dictent leurs règles… parfois au détriment de votre trésorerie.

  • Une perte de crédibilité : un prospect un peu averti le remarque vite. L’absence de CGV en dit long sur le sérieux et le professionnalisme d’une entreprise. Et dans un marché concurrentiel, cela peut suffire à faire fuir un client potentiel ou à ce qu’un client profite de ce manquement pour en profiter et vous mettre à mal.

  • Une mise en danger de votre activité en ligne : pour les e-commerçants notamment, ne pas prévoir les modalités de rétractation, de livraison ou de garantie peut entraîner des réclamations en série, avec à la clé des remboursements forcés.

Exemple concret

Un formateur indépendant propose ses services en ligne. Il ne prévoit pas de CGV (ou prévoit des CGV bancales) et un client, après avoir suivi la moitié d’un programme, demande le remboursement intégral sous prétexte de non-conformité. Sans document encadrant les conditions de remboursement, le formateur est obligé de céder… et perd non seulement son chiffre d’affaires, mais aussi du temps et de l’énergie dans un conflit qu’il aurait pu éviter.

📌 Bon à savoir : les CGV ne sont pas un détail administratif. Ce sont vos boucliers juridiques. Elles sécurisent vos relations commerciales, protègent votre trésorerie et renforcent la confiance de vos clients. Les ignorer ou les improviser, c’est ouvrir grand la porte aux risques financiers et juridiques.

Croyance n°3 – « Le RGPD, ce n’est pas pour les petites entreprises »

Le faux sentiment d’impunité

Beaucoup de créateurs d’entreprise pensent que le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) ne concerne que les géants du web. « Je suis trop petit pour intéresser la CNIL », entend-on souvent. Faux. Que vous soyez coach indépendant, e-commerçant ou simple artisan avec un fichier client, vous collectez et stockez des données personnelles (emails, numéros de téléphone, coordonnées bancaires). Vous êtes donc directement concerné.

Les risques concrets

  • Des sanctions lourdes : la CNIL peut infliger des amendes allant de quelques milliers d’euros jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires annuel en cas de manquement grave.

  • Une perte de confiance des clients : de plus en plus sensibles à la protection de leurs données, vos clients peuvent fuir si vous n’affichez pas une politique de confidentialité claire.

  • Des litiges évitables : en cas de fuite de données ou de contestation, l’absence de mentions légales et de documents RGPD conformes peut jouer contre vous. Vous êtes responsables des données que vous collectez.

Exemple concret

Un site de vente en ligne collecte les emails de ses clients pour l’envoi de factures, mais n’a ni politique de confidentialité, ni bandeau cookies. Après une plainte d’un client mécontent, la CNIL intervient et inflige une amende de 3 800 €. Une somme qui aurait pu être évitée avec un kit RGPD adapté, coûtant cent fois moins cher.

📌 Bon à savoir : Chez Legal Jump, nous proposons un pack conformité site internet spécialement conçu pour les petites entreprises et indépendants.
Dans ce pack, tout est prévu :

  • Un modèle de politique de confidentialité conforme et cookies,

  • Un modèle de mentions légales pour votre site internet,

  • Un modèle de CGV,

  • Et modèle de mentions RGPD.

Vous êtes ainsi en règle, et vous pouvez afficher clairement à vos clients que leur confiance est protégée.

Croyance n°4 – « Un contrat de prestation de services, ce n’est pas indispensable »

L’illusion de la confiance

Quand on débute, on travaille souvent « à la confiance ». Un client promet de payer, un prestataire s’engage verbalement, et tout le monde pense que cela suffira. Mais en cas de désaccord, sans contrat, c’est parole contre parole. C’est vrai, le contrat de prestation de services n’est pas obligatoire, mais il est vivement recommandé !

Les risques concrets

  • Impayés : sans contrat définissant les modalités de règlement, difficile de prouver qu’un client est en retard.

  • Travail non payé : un prestataire peut fournir une prestation et se retrouver sans recours si le client refuse de régler.

  • Conflits sur la prestation : que faire si le client estime que le travail n’est « pas conforme » ? Sans clause claire, impossible de trancher.

  • Mauvaise image professionnelle : un entrepreneur qui n’a pas de contrat paraît moins crédible aux yeux de ses clients et partenaires.

Exemple concret

Une graphiste réalise un logo pour une start-up. Aucun contrat n’a été signé, juste des échanges de mails. À la livraison, le client refuse de payer, prétextant que le rendu « ne correspond pas à ses attentes ». Sans contrat définissant le périmètre de la mission et les conditions de paiement, la graphiste n’a aucun levier légal pour réclamer son dû.

📌 Bon à savoir : Avec Legal Jump, vous n’avez plus besoin de jouer les équilibristes. Nous proposons des modèles de contrats de prestation de services pas chers et conformes, adaptés à votre activité (coach, formateur, graphiste, photographe, community manager, etc…).
Dans nos modèles, tout est prévu :

  • Les clauses essentielles (objet, durée, prix, modalités de paiement),

  • La propriété intellectuelle (utile par ex. pour les créatifs),

  • Les conditions de résiliation,

  • Et même des clauses de confidentialité et de limitation de responsabilité.

Vous gagnez en crédibilité, vous protégez votre activité et vous travaillez l’esprit léger.

Croyance n°5 – « Investir dans le juridique, c’est trop cher quand on débute »

La croyance la plus répandue

C’est sans doute le mythe numéro 1 : le droit serait réservé aux grosses entreprises, celles qui peuvent se payer des avocats et des cabinets spécialisés. Beaucoup de créateurs pensent que le juridique est une dépense « de luxe », inutile à leur échelle.

Les risques concrets

En réalité, ne pas investir dans le juridique coûte souvent beaucoup plus cher :

  • Un contrat mal rédigé peut conduire à un impayé de plusieurs milliers d’euros,

  • Des statuts gratuits mal adaptés peuvent bloquer une ouverture de compte bancaire et retarder de plusieurs semaines votre projet,

  • Une non-conformité RGPD peut générer une amende immédiate,

  • Un défaut de CGV peut vous faire perdre un procès commercial.

Dans tous les cas, ce sont des frais imprévus, du temps perdu, et un stress qui aurait pu être évité.

Exemple concret

Un coach indépendant débute sans CGV ni contrat. Après quelques mois, il subit un impayé de 1 500 €. Pour récupérer la somme, il doit passer par un avocat… coût de la procédure : 2 000 €. Résultat : il perd de l’argent, du temps et la confiance en son activité.

📌 Bon à savoir  : Legal Jump est né précisément pour rendre le droit accessible aux entrepreneurs qui débutent. Nos solutions sont pensées pour votre réalité :

  • Des modèles de contrats et CGV pas chers, conformes et adaptés à votre métier,

  • Des packs tout-en-un pour la création, la dissolution ou la clôture d’une société, avec statuts, annonces légales et formalités incluses,

  • La possibilité de payer en 4 fois sans frais, pour ne pas plomber votre trésorerie de départ.

En clair : avec un petit budget, vous sécurisez votre entreprise, vous gagnez en sérénité et vous évitez des pertes bien plus coûteuses. Ce qui fait que le rêve dans lequel vous avez tout investi, devient une réalité pérenne.

Conclusion – Transformer les croyances en leviers de réussite

Les croyances juridiques des entrepreneurs débutants ont toutes un point commun : elles paraissent anodines, presque logiques quand on veut économiser à tout prix. Pourtant, elles créent des failles qui peuvent freiner – voire compromettre – la croissance d’une jeune entreprise. Un contrat oublié, des statuts mal rédigés, des CGV copiées-collées ou un RGPD ignoré : ce sont autant de petites bombes à retardement qui peuvent exploser au premier litige, au premier contrôle (qui vont se multiplier en 2026) ou au premier client de mauvaise foi.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe aujourd’hui des solutions simples, rapides et accessibles. L’objectif n’est pas de transformer chaque entrepreneur en juriste, mais de lui donner les bons outils pour sécuriser son activité sans exploser son budget.

C’est précisément la mission de Legal Jump. Nous avons conçu une gamme d’outils juridiques adaptés à la réalité des entrepreneurs qui démarrent :

  • Des ressources gratuites : guides pratiques, articles pédagogiques, check-lists… pour comprendre vos obligations sans jargon.

  • Des produits accessibles : packs de création d’entreprise (avec statuts, annonce légale et formalités incluses), modèles de CGV conformes, contrats adaptés à votre métier, kits RGPD prêts à l’emploi.

  • Une flexibilité financière : parce que nous savons que chaque euro compte au lancement, tous nos services sont disponibles avec un paiement en 4 fois sans frais.

Se lancer dans l’entrepreneuriat est déjà un défi. Se lancer sans protection juridique, c’est ajouter des obstacles inutiles. En choisissant d’investir dès maintenant dans les bases juridiques de votre activité, vous gagnez du temps, de la crédibilité et surtout de la sérénité.

Legal Jump n’est pas là pour compliquer votre parcours, mais pour vous donner l’élan nécessaire à construire une entreprise solide, sécurisée… et libre de grandir sans chaînes invisibles.

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